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J.F.O. article J.S.L. 24/06/12
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J.F.O. article J.S.L. 24/06/12
La chasse à tir est silencieuse ; particulièrement difficile, elle demande une connaissance parfaite du milieu et des animaux.
La chasse à l’arc constitue un autre contact avec la nature. Ce véritable retour aux sources est encouragé par « ChassArc 71 », l’association qui forme les pratiquants et vient de tenir son assemblée générale. Ce n’est pas exactement la chasse telle que la pratiquaient nos lointains ancêtres, mais elle s’en rapproche tout de même beaucoup pour les adeptes de ce sport qui séduit un nombre croissant de pratiquants. Elle est née en France en 1969, date où fut fondée l’ASCA (Association Sportive des Chasseurs à l’Arc), et fut reconnue comme mode de chasse légal le 15 février 1995.
50 tireurs en Saône-et-Loire
Cette pratique concerne environ cinquante personnes à ce jour en Saône-et-Loire comme le confirme le président Anthony Morlet. Si a priori la chasse à l’arc diffère peu de celle pratiquée avec une arme à feu, elle exige cependant une grande connaissance du milieu pour pouvoir approcher l’animal à une distance de 20 mètres environ. La règle d’or c’est, pour cette chasse à l’approche, d’adapter sa vitesse de progression à la densité du milieu et à sa distance de visibilité.
Il va de soi que le chasseur devra éviter tout bruit intempestif, non naturel, se déplacer à bon vent, utilisant tous ses sens afin de s’intégrer parfaitement dans le paysage. Pour l’affût, laisser venir à soi le gibier, choisir avec soin son poste en restant bien camouflé au sol ou en se postant en hauteur là où le flair de l’animal sera moins opérant et pour la poussée silencieuse avec traqueurs, se poster en bordure des coulées repérées préalablement.
Un matériel spécifique et très réglementé
Trois familles d’arc sont utilisées selon le mode de chasse pratiqué : le Longbox (l’arc droit ds puristes), le Recurve (arc à double courbure, le plus polyvalent) et le Compound (arc à mécanisme utilisé surtout pour la chasse à l’affût). Les flèches quant à elles sont l’élément crucial pour le chasseur. En bois, en aluminium ou en carbone, elles comportent trois calibres en fonction de l’arc utilisé et comportent outre l’empennage trois types de pointes : les lames (gibiers à poils), les assommoirs (gibiers à plumes), la dernière (les fields) étant réservée à l’entraînement. Chaque flèche doit être marquée de manières indélébiles du numéro de permis de chasser du titulaire. Le chasseur à l’arc doit toujours chercher à atteindre les organes vitaux de l’animal entraînant une mort rapide (cœur, poumon, foie…) , d’où des précautions telles que l’usage de lames bien affûtées, la bonne appréciation de distances, la concentration sur un point précis lors du tir.
On l’aura compris, cette forme de chasse requiert un bon entraînement mais elle apporte aussi beaucoup de plaisir et les 19 candidats venus participer à la dernière formation en date sont repartis ravis de leur journée.
La chasse à l’arc constitue un autre contact avec la nature. Ce véritable retour aux sources est encouragé par « ChassArc 71 », l’association qui forme les pratiquants et vient de tenir son assemblée générale. Ce n’est pas exactement la chasse telle que la pratiquaient nos lointains ancêtres, mais elle s’en rapproche tout de même beaucoup pour les adeptes de ce sport qui séduit un nombre croissant de pratiquants. Elle est née en France en 1969, date où fut fondée l’ASCA (Association Sportive des Chasseurs à l’Arc), et fut reconnue comme mode de chasse légal le 15 février 1995.
50 tireurs en Saône-et-Loire
Cette pratique concerne environ cinquante personnes à ce jour en Saône-et-Loire comme le confirme le président Anthony Morlet. Si a priori la chasse à l’arc diffère peu de celle pratiquée avec une arme à feu, elle exige cependant une grande connaissance du milieu pour pouvoir approcher l’animal à une distance de 20 mètres environ. La règle d’or c’est, pour cette chasse à l’approche, d’adapter sa vitesse de progression à la densité du milieu et à sa distance de visibilité.
Il va de soi que le chasseur devra éviter tout bruit intempestif, non naturel, se déplacer à bon vent, utilisant tous ses sens afin de s’intégrer parfaitement dans le paysage. Pour l’affût, laisser venir à soi le gibier, choisir avec soin son poste en restant bien camouflé au sol ou en se postant en hauteur là où le flair de l’animal sera moins opérant et pour la poussée silencieuse avec traqueurs, se poster en bordure des coulées repérées préalablement.
Un matériel spécifique et très réglementé
Trois familles d’arc sont utilisées selon le mode de chasse pratiqué : le Longbox (l’arc droit ds puristes), le Recurve (arc à double courbure, le plus polyvalent) et le Compound (arc à mécanisme utilisé surtout pour la chasse à l’affût). Les flèches quant à elles sont l’élément crucial pour le chasseur. En bois, en aluminium ou en carbone, elles comportent trois calibres en fonction de l’arc utilisé et comportent outre l’empennage trois types de pointes : les lames (gibiers à poils), les assommoirs (gibiers à plumes), la dernière (les fields) étant réservée à l’entraînement. Chaque flèche doit être marquée de manières indélébiles du numéro de permis de chasser du titulaire. Le chasseur à l’arc doit toujours chercher à atteindre les organes vitaux de l’animal entraînant une mort rapide (cœur, poumon, foie…) , d’où des précautions telles que l’usage de lames bien affûtées, la bonne appréciation de distances, la concentration sur un point précis lors du tir.
On l’aura compris, cette forme de chasse requiert un bon entraînement mais elle apporte aussi beaucoup de plaisir et les 19 candidats venus participer à la dernière formation en date sont repartis ravis de leur journée.
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